Aller au contenu principal

Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Changement

Le Bas-Canada  vers 1820

Une vie rythmée par la religion

L'église Bonsecours à Montréal, 1841
Philip John Bainbrigge / BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES Canada / C-011908 / Bibliothèque et Archives Canada

Ce n'est pas facile d'être un bon catholique en 1820. Les gens ont peur de la mort et de finir en enfer.

Les règles religieuses sont très importantes dans la vie quotidienne. On doit remercier Dieu avant chaque repas, aller à l'église à tous les dimanches, confesser ses péchés avant de recevoir la communion, etc. Mais on manque de prêtres, surtout dans les nouvelles régions de colonisation. Les règles religieuses ne sont donc pas toujours appliquées et pratiquées par tous.

La religion rythme toujours les principales étapes de la vie. Les grands moments de la vie deviennent officiels lors d'une cérémonie religieuse. La naissance et le décès se produisent toujours à la maison. À l'église, le baptême et la sépulture suivent ces événements. Le mariage est évidemment toujours célébré à l'église.

 

 

La religion fait aussi partie des événements publics. Lorsque les gens fêtent ou célèbrent un événement, il y a toujours une messe à l'église.

Chez les paysans, les croyances religieuses se mélangent avec la superstition. Si l'été est trop sec, des prières sont organisées pour faire tomber la pluie. Les gens prient aussi pour retrouver des objets ou pour arrêter un feu de forêt.

L'église demeure le bâtiment le plus important du village. Dans les vieilles paroisses, les églises sont agrandies pour accueillir une population plus grande. Ce sont maintenant de grands bâtiments de pierre richement décorés. Une belle et grande église est le symbole de la prospérité et de la fierté de la paroisse.

Auteur :
Léon Robichaud

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)