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Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Changement

Le Bas-Canada  vers 1820

Les Autochtones

Des personnes autochtones voyagent en canots sur la Rivière Kaministikwia en Ontario en 1860
Domaine public / William Armstrong / BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES Canada / C-040292

Changements au mode de vie

Le mode de vie des Autochtones continue de changer. C’est notamment le cas chez les Autochtones vivant dans les communautés domiciliées, des communautés fixes qui sont établies principalement par des missionnaires. Dans ces communautés, les coutumes canadiennes s’imposent. En effet, le remplacement des maisons longues par des habitations canadiennes bouleverse les structures familiales puisqu’il n’est plus possible pour plusieurs familles de vivre ensemble comme auparavant.

Les Autochtones n’abandonnent pas pour autant leur mode de vie, leur culture et leur langue. Chez les Premières Nations, les cérémonies traditionnelles continuent d’occuper une place importante et on pratique encore des activités économiques telles que la chasse et la pêche.

Nouvelles activités économiques

Depuis l’arrivée des Européens, la traite des fourrures était l’activité économique la plus importante chez les Premières Nations. Les Autochtones qui voulaient obtenir des biens européens comme les haches de fer et les fusils de chasse devaient se tourner vers la traite et faire des affaires avec les marchands européens. Mais en 1820, la traite des fourrures est en déclin. Les fourrures se vendent moins bien et la chasse intensive a beaucoup fait baisser le nombre d’animaux. Il devient de plus en plus difficile pour les Autochtones de gagner leur vie grâce à cette activité. Certains sont même privés de ressources essentielles à leur alimentation et à la confection de vêtements.

En parallèle, ceux qui vivent de la chasse et de la pêche sont affectés par la diminution de leurs territoires de chasse puisque le gouvernement utilise de plus en plus de terres pour la colonisation et la coupe de bois.

Les Autochtones doivent donc s’adapter à cette nouvelle situation. Plusieurs d’entre eux deviennent bûcherons ou agriculteurs. D’autres deviennent employés d’entreprises comme la Compagnie de la Baie d’Hudson (la principale compagnie responsable de la traite des fourrures). Certaines communautés se lancent également dans la fabrication d’objets artisanaux que les femmes vont vendre au marché.

 

Texte mis à jour par le Service national du RÉCIT en univers social.

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