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Les Micmacs vers 1980

Les Micmacs  vers 1980

Les Inuits vers 1980

Les Inuits  vers 1980

Diversité

Les Micmacs  vers 1980

Au sud-est du Québec : la Gaspésie

Les Micmacs au Québec vers 1980
Creative Commons (BY-NC-SA) / Service national du RÉCIT de l'univers social

En 1980, les Micmacs (Mi’gmaqs) vivent dans les provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard, de Terre-Neuve et de Québec. Les 2 300 Micmacs du Québec se retrouvent majoritairement en Gaspésie. D’ailleurs, le nom de cette région vient du mot micmac « Gespegeoag ».

Située à l’extrémité est du Québec, la péninsule gaspésienne, est entourée d’eau : au nord, par le fleuve Saint-Laurent, au sud, par la baie des Chaleurs et à l’est, par le golfe du Saint-Laurent. C’est un territoire constitué de montagnes, de côtes et d’eau. On y retrouve donc différents paysages : la côte avec ses caps, ses falaises escarpées et ses grandes baies (baie de Gaspé et Baie-des-Chaleurs), les monts Chic-Chocs de la chaîne des Appalaches, puis à l’ouest, la vallée de la Matapédia où la forêt domine.

Un peu d’histoire

Au milieu du 19e siècle, l’industrie forestière et l’agriculture des colons empiétaient de plus en plus sur les territoires de chasse et de pêche des Micmacs. Comme d’autres Autochtones du Bas-Canada (Québec), ils ont demandé au gouvernement de protéger leurs terres. En 1853, la réserve de Restigouche a été créée. Les terres, qui avaient déjà été accordées aux Micmacs de Maria en 1833, sont aussi devenues des terres réservées.

Les réserves, comme celles de Maria et de Restigouche, sont donc des territoires qui ont été créés par le gouvernement fédéral spécialement pour les Premières Nations. Pour leur part, les Micmacs qui s’étaient établis dans la baie de Gaspé vers 1675, ont choisi de vivre hors réserve parmi la population non-autochtone de la ville de Gaspé et des environs.

Les réserves correspondent à une infime partie du territoire ancestral. Ainsi en 1980, la superficie de la réserve de Maria n’est que de 1,6 km2; celle de Restigouche couvre 36,4 km2.

Des toponymes micmacs

Des toponymes micmacs, qui décrivent les caractéristiques du territoire, ont survécu jusqu’à nos jours. Anticosti tire son nom du mot « Natigosteg » signifiant « terre avancée »; Québec, de « Gepe’q » signifiant « là où la rivière se rétrécit »; Matane, de « Mantanne » qui veut dire « vivier de castors »; Tadoussac, de « Giatosog », entre les rochers, et Rimouski signifie « la terre de l’orignal ».

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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