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Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Changement

Le Bas-Canada  vers 1820

À table !

Le monument de Nelson et la Place du marché, Montréal, 20 juillet 1829
Domaine public / James Cockburn, 1829 / Bibliothèque et Archives Canada / MIKAN 2838137

Je n’ai plus rien à manger, il va falloir que j’aille m’acheter des denrées. Encore une fois, ma paie va presque y passer. Je m’appelle Thomas Garceau et je travaille sur le chantier de construction du canal de Lachine, alors j’achète ma nourriture en ville, au marché ou dans les magasins. En ville, ce n’est pas comme à la campagne, je n’élève pas d’animaux et je ne cultive pas une terre.

J’ai besoin de pain, beaucoup de pain. Quand il est trop sec, j'en mange avec un peu de beurre et de fromage. Parfois, je vais me permettre un peu de bœuf, des œufs et du poisson. Cela fera changement du lard, bien que c’est ce que je préfère. Un bon ragoût ou une bonne soupe, il n’y a rien de meilleur en n’oubliant pas une petite bouteille de rhum.

 

S’il me reste de l’argent, je vais peut-être me permettre de m’acheter du thé et du sucre d’érable, pas de sucre blanc, c’est trop cher. Un Irlandais qui travaille avec moi, mange des pommes de terre. Moi, je ne déteste pas ça, mais c’est long à cuire et il faut avoir un chaudron et un bon feu; c’est moins long de manger un bout de pain. Oh ! Je rêve de sel, de poivre et de moutarde pour donner du goût aux aliments.

Le grand patron est riche. Il mange beaucoup de viande et du pain frais. Il peut se permettre d'ajouter des épices. Et que dire des desserts et des fruits confits, un délice à ce qu’ils disent. Plus on a d’argent, plus on peut diversifier les menus.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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