Aller au contenu principal

Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Changement

Le Québec  vers 1905

S'instruire

Montreal High School, rue Peel, Montréal, QC, vers 1895
Creative Commons (BY-NC-ND) / Wm. Notman & Son / Musée McCord, VIEW-2545.1

Depuis la confédération de 1867, la responsabilité de l’éducation relève des provinces. Au Québec, le gouvernement provincial laisse l’église catholique et la minorité protestante organiser les écoles. Il y a donc un système scolaire pour les catholiques et un pour les protestants. Environ la moitié du personnel enseignant sont des religieux ou des religieuses.

À cette époque, les enfants qui fréquentent l’école commencent leur première année vers l’âge de six ans et terminent leur cours primaire en quatre ou cinq ans. Les jeunes sont donc nombreux à quitter l’école vers l’âge de 10 ou 11 ans.

 

 

Les enfants qui vivent à la campagne fréquentent l’école de rang. Elle ressemble à une grande maison et sert à la fois de salle de classe et de logis pour l’institutrice. Tous les enfants se regroupent dans la même salle : l’institutrice enseigne à tous les niveaux en même temps. Elle leur apprend à lire, à écrire et à compter et elle doit aussi accorder beaucoup de temps à l’enseignement religieux. Les enfants s’absentent régulièrement de l’école pour aider aux travaux domestiques ou de la ferme. Très peu poursuivent leurs études après le cours primaire.

Dans les villes, en plus des écoles primaires, on retrouve aussi des écoles d’arts et métiers, des académies commerciales, des collèges industriels, des écoles normales (pour les enseignants), des écoles ménagères (pour les filles), des collèges classiques et des universités. Les études supérieures sont accessibles seulement aux plus riches, car l’éducation coûte cher.

Jusqu’en 1943, l’école n’est pas obligatoire. Les enfants n’ont pas le même accès à l’éducation, selon leur sexe, la richesse de leurs parents, l’endroit où ils habitent (ville ou campagne) et leur religion.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)