Aller au contenu principal

Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Changement

Le Bas-Canada  vers 1820

Les premiers gouverneurs britanniques

Général James Murray, 1783
Creative Commons (BY-NC-ND) / Anonyme / Musée McCord, M3436

Le régime britannique

Après la conquête de la Nouvelle-France par la Grande-Bretagne, les Français et les Anglais doivent apprendre à vivre ensemble, ce qui n’est pas toujours facile. Les dirigeants britanniques croient qu’il faut assimiler les Canadiens en les forçant à adopter la langue, les coutumes, les lois et la religion de la nouvelle métropole. Les gouverneurs reçoivent des instructions précises à ce sujet : toute personne qui occupe un poste important dans le gouvernement doit prêter serment à la couronne britannique et adopter la religion protestante. Ainsi, la plupart des Canadiens, qui sont catholiques, sont exclus de ces postes. Les institutions catholiques perdent également toute reconnaissance officielle, ce qui fait que l’Église ne peut plus collecter la dîme, par exemple.

Des gouverneurs flexibles


La structure du nouveau gouvernement est très semblable à celle de la Nouvelle-France. La colonie est dirigée par un gouverneur qui a beaucoup de liberté dans la manière d’appliquer la loi. James Murray est nommé gouverneur de la province de Québec en 1763 et constate qu’il n’est pas possible d’assimiler si rapidement les Canadiens parce qu’ils forment 99% de la population. Il décide donc d’être plus flexible en leur permettant d’occuper certains postes, comme celui d’avocat, sans renoncer à leur religion. 

Guy Carleton prend la relève de Murray en 1766 et poursuit son œuvre. Il pense qu’il n’est pas possible d’assimiler les Canadiens à moyen terme. Pour lui, il serait plus facile de gagner la confiance et la loyauté des Canadiens en leur permettant de garder leur religion et leurs traditions. C’est d’ailleurs ce qui arrive lorsque l’Acte de Québec est adopté en 1774 entraînant les changements suivants :

  • le droit d’exercer la religion catholique;
  • le droit pour l’Église de percevoir la dîme;
  • le droit d’occuper des postes de fonctionnaire sans renoncer sa religion;
  • le rétablissement des lois françaises.

 

 

 Texte mis à jour par le Service national du RÉCIT en univers social.

Auteur :
Alexandre Lanoix

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)