Une même organisation, de nouvelles relations
En 1745, les Iroquoiens ont une organisation politique semblable à celle de 1500. Il en va de même pour les Hurons-Wendats et les Mohawks domiciliés qui habitent près de Québec et Montréal. Ils sont établis dans leur village avec leur conseil, comme c’est la coutume dans leurs nations. Ils conservent leur organisation politique et leurs lois. Ils nomment leurs chefs et le clan continue d’être la base de leur société. Les Six Nations sont toujours regroupées en confédération.
Ce qui change, c’est qu’avec l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, de nouvelles relations vont se nouer. Cependant, les Premières Nations et les Européens ne voient pas toujours les choses de la même façon. Regardons de plus près le cas des Autochtones domiciliés. Sont-ils des alliés des Français ou sont-ils des sujets du roi français comme les colons?
La vision des Iroquoiens domiciliés
Les Hurons-Wendats et les Mohawks domiciliés se voient comme des alliés des Français. Ils ne se considèrent pas comme étant soumis au roi de France. Ils sont autonomes. Le gouverneur de la Nouvelle-France est comme un chef qui s’occupe des affaires courantes dans leur société. Il amène les gens à s’entendre mais il ne peut pas forcer quelqu’un à lui obéir ou à être d’accord avec lui.
La vision des Français
Les Français, eux, voient les choses différemment. Ils pensent que les Autochtones doivent leur être soumis, qu’ils doivent obéir à leurs lois. Ils se voient comme les maîtres du territoire. Mais comme ils ont besoin des Autochtones, que ce soit pour le commerce des fourrures ou pour la protection de la colonie, ils doivent souvent faire des compromis.
Les relations entre les Autochtones domiciliés et les Français ne sont donc pas toujours faciles.