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Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Le Québec vers 1980

Le Québec  vers 1980

Changement

Le Québec  vers 1980

De meilleures conditions de travail

Manifestation de la FTQ contre les décrets dans la construction
Contexte éducatif seulement (BY-NC) / André Querry, 1988 / Flickr

En 1980, les syndicats québécois sont plus puissants qu’en 1905, surtout parce qu’ils ont plus de membres. En effet, environ 37 % des travailleurs sont syndiqués en 1980, comparé à 17 % en 1921. Plusieurs des nouveaux syndiqués sont des employés du gouvernement et militent activement pour améliorer leurs conditions de travail. En plus d’obtenir de meilleures conditions de travail pour leurs membres, les syndicats québécois ont participé à l’amélioration des lois du travail, ce qui a eu une influence sur tous les travailleurs.

Des gains importants

Grâce aux efforts combinés des syndicats, de groupes de pression et des gouvernements, la situation des travailleurs québécois s’est beaucoup améliorée depuis les années 1960. D’abord, en 1965, le gouvernement du Québec a reconnu aux employés de la fonction publique le droit de former des syndicats et de faire la grève. Il a également interdit l’utilisation des briseurs de grève et a instauré en 1977 la formule de cotisation syndicale obligatoire. En 1979, le gouvernement a créé la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), un organisme dont le mandat est d’assurer la sécurité des travailleurs québécois. Il établit des normes de sécurité, compense les travailleurs victimes d’accidents du travail et punit les entreprises dont l’environnement de travail n’est pas sécuritaire.

Donc, les conditions de travail de tous les Québécois sont améliorées en 1980 par rapport à ce qu’elles étaient en 1905. Leurs droits sont davantage respectés, ils peuvent travailler dans un environnement sécuritaire et ont le pouvoir de négocier avec les patrons.

Auteur :
Alexandre Lanoix

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