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Le Québec vers 1905

Le Québec  vers 1905

Le Québec vers 1980

Le Québec  vers 1980

Changement

Le Québec  vers 1905

Communiquer et s'informer

Service spécial de la poste le jour de Noël 1905
Domaine public / Bibliothèque et Archives nationales du Québec / Albums de rues Édouard-Zotique Massicotte, 5-172-a

Tu veux raconter à ta cousine, qui habite dans une autre ville, une bonne nouvelle? Pas de problème, tu l’appelles ou tu lui envoies un message texte ou un courriel. Tu veux savoir qui a gagné le match de hockey la veille? Tu ouvres la radio ou la télévision ou tu vas vérifier sur Internet.

Mais, en 1905, les communications ne sont pas encore si simples… et si efficaces. Oublions d’abord la radio, la télévision et l’Internet, qui n’existent pas encore. Le téléphone? N’y pensons pas trop, car c’est encore un objet de curiosité, peu répandu dans les maisons québécoises, en 1905. Inventé dans les années 1870, le téléphone est surtout utilisé par les hommes d’affaires et les familles les plus riches. La plupart des appareils sont des téléphones muraux. Leur fonctionnement est différent : ce sont des téléphonistes qui transmettent les appels. Quand un abonné décroche le récepteur du téléphone, un voyant s’allume au central téléphonique, une téléphoniste répond, l’abonné donne le numéro (le nom du central et un numéro, par exemple Main 3803) et elle dirige l’appel.

Quelle solution te reste-t-il si tu veux raconter ta bonne nouvelle à ta cousine en 1905? La poste et la télégraphie. Envoyer un télégramme est plus dispendieux, mais c’est plus rapide. Le mieux est donc de lui écrire une lettre ou une carte postale et de l’envoyer par la poste, un système fiable, administré par le gouvernement canadien depuis 1851. Le courrier sera alors acheminé soit par cheval ou par le train, selon l’endroit où habite ta cousine.

Et si tu veux t’informer de ce qui s’est passé la veille, quel moyen peux-tu utiliser si la radio, la télévision et l’Internet n’existent pas ? Les journaux!

En 1905, les journaux ne sont plus réservés à une petite élite, comme c’était le cas au 19e siècle. En effet, les quotidiens d’information à grand tirage, vendu à un prix abordable, ont maintenant fait leur apparition. Le journal La Presse, fondé en 1884, en est d’ailleurs l’un des plus anciens. Dans ce genre de journal, on retrouve des nouvelles et des faits divers, illustrés par des photos ou des caricatures, des publicités et des rubriques. Par exemple, La Presse publie une chronique ouvrière de Jules Helbronner, qui écrit sous le pseudonyme de… Jean-Baptiste Gagnepetit!

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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