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La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Les Treize colonies vers 1745

Les Treize colonies  vers 1745

Diversité

Les Treize colonies  vers 1745

Le commerce

Vue de l'entrée du port de La Havane aux Antilles
Domaine public / Peter Canot, 1764 / Library of Congress, LC-DIG-pga-03672

Les Treize colonies ont un site géographique idéal pour le commerce grâce à de nombreux ports ouverts à l'année sur la côte atlantique.

Tout comme la France, l'Angleterre met l'accent sur le mercantilisme, c'est-à-dire que les colonies produisent des matières premières qui sont vendues à la métropole. Celle-ci envoie des produits finis dans les colonies. Les Treize colonies, surtout celles du nord et du centre, développent une grande autonomie en matière de commerce.

Les ports importants des Treize colonies sont Boston, New York et Philadelphie. À partir de leur expertise dans les pêches, les marchands de Boston exportent du blé, du bois, des navires et sont impliqués dans de grands circuits commerciaux triangulaires. En approvisionnant les Antilles, ils obtiennent du sucre qui est expédié en Angleterre en échange de divers produits vendus en Afrique où ils achètent des esclaves qui seront vendus dans les Antilles et dans les colonies du Sud.

Philadelphie, alors la plus grande ville des Treize colonies, exporte une variété de produits : porc, boeuf, poisson, divers grains et de la farine. La moitié de la farine exportée des Treize colonies passe par Philadelphie. Le commerce est tellement développé dans les Treize colonies qu'elles vendent plus qu'elles n'achètent. De son côté, la Nouvelle-France achète presque toujours plus qu'elle ne vend.

Auteur :
Léon Robichaud

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)