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La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Les Treize colonies vers 1745

Les Treize colonies  vers 1745

Diversité

Les Treize colonies  vers 1745

Avoir son mot à dire

Un débat politique dans les colonies du Nord
Contexte éducatif seulement (BY-NC) / Création Bernard Duchesne

Les habitants des colonies françaises et anglaises vivent des expériences politiques très différentes.

La vie politique dans les colonies

En Nouvelle-France, la population n'a pas le droit de discuter des décisions du gouvernement parce que la France est une monarchie absolue, c'est-à-dire que tout le pouvoir vient du roi. Par contre, l'Angleterre a un système parlementaire, c'est à dire que la population élit des députés qui peuvent prendre des décisions. Les Treize colonies ont donc un système plus démocratique dans lequel les gens peuvent s'exprimer et participer à la politique.

L'administration anglaise n'est pas aussi centralisée que celle de la France et la supervision des colonies n'est pas aussi serrée chez les Anglais. Les colonies anglaises ont donc beaucoup d'autonomie. Elles peuvent passer leurs propres lois tant qu'elles ne sont pas en conflit avec les lois anglaises.

Chaque colonie possède une assemblée de représentants élus par les propriétaires terriens. Ils peuvent voter leurs propres lois, ce qui n'est pas le cas en Nouvelle-France.

La vie politique dans les cantons

C'est dans les cantons des colonies du nord que la démocratie est la plus développée. Chaque canton élit des officiers au mois de mars pour s'occuper des affaires locales. Lors de ces élections, tous les hommes libres ont le droit de voter. Même si les élites dominent les affaires locales, la participation générale permet à tous de s'impliquer.

Les idées politiques dans les journaux

En plus de la participation politique, les colons expriment leurs opinions dans les nombreux journaux publiés dans les Treize colonies. Le droit d'être en désaccord avec les autorités est reconnu sans que cela soit considéré comme étant une trahison envers le roi. À moins d'être une femme, un domestique ou un esclave, chacun a le droit de s'exprimer.

Auteur :
Léon Robichaud

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)