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La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Les Treize colonies vers 1745

Les Treize colonies  vers 1745

Diversité

La Nouvelle-France  vers 1745

Les religieux et les religieuses

Un religieux sort de son séminaire
Domaine public / C.W. Jefferys, The Picture Gallery of Canada, p. 13 / Bibliothèque et Archives Canada

Quand on débarque à Montréal, on voit, au-dessus des fortifications (murs qui protègent la ville des attaques), les clochers de l'église et des nombreuses chapelles. La religion catholique, pratiquée par presque toute la population, est très importante pour les gens. De plus, les religieux jouent un grand rôle dans la société.

À gauche de la ville, vous verrez le couvent des Soeurs Grises. C'est là que Marguerite d'Youville s'occupe des pauvres, des mendiants et des infirmes. En entrant dans la ville, l'Hôtel-Dieu est à votre droite. Fondé par Jeanne Mance, une laïque, c'est l'hôpital où on soigne les malades. Ce sont maintenant les Hospitalières de Saint-Joseph qui s'en occupent. Remontez la côte jusqu'à la place d'Armes pour vous rendre à l'église paroissiale. À côté, vous verrez le Séminaire de Saint-Sulpice. Les Sulpiciens sont les seigneurs de l'île de Montréal en plus d'être les prêtres de la paroisse. Ils ont aussi une petite école pour les garçons.

Plus à l'ouest, sur la rue Notre-Dame, on voit le monastère des Récollets. Ils sont les aumôniers des soldats et les «amis des pauvres». Vers l'est, c'est le monastère des Jésuites. Ils ont une petite maison et une chapelle à Montréal qui leur servent de base pour les missions auprès des Autochtones. En descendant la rue Saint-Jean-Baptiste, on passe devant le couvent de la Congrégation de Notre-Dame. Cette congrégation, fondée par Marguerite Bourgeoys, s'occupe de l'enseignement des filles. En plus de sa congrégation, Marguerite Bourgeoys a fondé une petite chapelle de pèlerinage, Notre-Dame de bon secours, située à l'extrémité est de la ville. Les gens s'y rendent pour prier, pour remercier Dieu et pour lui demander des faveurs.

L'évêque, le chef de l'église de la Nouvelle-France, habite à Québec. Avec les prêtres et les soeurs, il participe à des services essentiels dans la colonie. On peut dire qu'en Nouvelle-France les religieux et les religieuses s'occupent de beaucoup de choses dont l'encadrement spirituel, l'enseignement, les soins aux malades et les services aux pauvres.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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