Les religieux
En 1980, l’influence de l’Église catholique a beaucoup diminué par rapport à ce qu’elle était en 1905. D’abord, l’État a remplacé les institutions religieuses par des institutions laïques. Ensuite, la population a délaissé largement les pratiques religieuses et les églises se sont vidées rapidement. Entre 1961 et 1971, on estime que la pratique religieuse a diminué de moitié au Québec.
De nouvelles formes de spiritualité
En 1980, plusieurs Québécois ont délaissé les pratiques religieuses. Bien que 88 % de la population se déclare toujours catholique, les gens ne pratiquent plus la religion de la même façon et s’identifient de moins en moins aux religions organisées. Ainsi, beaucoup de religieux retournent à la vie laïque à partir des années 1960 et peu de jeunes sont intéressés à devenir prêtre ou sœur. En effet, le nombre de nouveaux prêtres ordonnés passe de 120 pour l’année 1961 à 20 pour l’année 1981. Le résultat est qu’il y a de moins en moins de religieux au Québec. Le nombre de religieux avait augmenté dans la première moitié du 20e siècle et était passé d’environ 9 000 en 1901 à 25 000 en 1931 et 54 000 en 1960. Ce nombre baisse à environ 33 000 en 1981.
Les signes du déclin de l’Église
On remarque de nombreux signes de la perte d’influence de l’Église en 1980. En plus de constater que de moins en moins de personnes assistent à la messe, on remarque que plusieurs édifices appartenant à l’Église sont détruits ou changent de vocation. C’est le cas de plusieurs collèges classiques qui sont transformés en cégeps à la fin des années 1960 par exemple. Autre signe du déclin du pouvoir de l’Église, le gouvernement lui retire le contrôle des institutions de santé et d’enseignement.