Le droit de vote
En 1980, tous les citoyens de 18 ans et plus ont le droit de vote aux élections provinciales et fédérales. Depuis 1905, plusieurs évènements ont contribué à accorder le droit de vote aux membres de la société au Québec et au Canada, peu importe leur sexe ou leur origine.
Les femmes
Les femmes ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales en 1917 et aux élections provinciales en 1940. C’est à la suite d’une lutte acharnée de plusieurs années que les groupes de femmes l’ont obtenu. Elles ont dû lutter contre les préjugés de l’époque qui laissaient entendre qu’elles ne devaient pas se mêler de la vie politique et que c’était aux hommes de diriger la société. Grâce à leur détermination, elles ont obtenu le droit de vote et fait un grand pas vers une plus grande démocratie dans la société québécoise.
Les jeunes
Jusqu’en 1963, l’âge du droit de vote était de 21 ans. Cela limitait beaucoup le droit de parole des jeunes dans les débats politiques. De plus, la génération montante des baby boomers avait beaucoup de choses à dire et plusieurs revendications à faire. Pour leur permettre de participer davantage à la vie politique québécoise, le gouvernement libéral de Jean Lesage a abaissé l’âge du droit de vote à 18 ans en 1963.
Les Autochtones
En 1960, les Autochtones du Québec et du Canada sont très peu impliqués dans la vie politique. Ils vivent dans les réserves et sont relativement isolés du reste de la société. Ils doivent d’ailleurs renoncer à leur statut d’Indien s’ils désirent obtenir le droit de vote. Une loi adoptée en 1960 change cette situation en leur accordant le droit de vote inconditionnel. Depuis cette époque, les Autochtones s’impliquent davantage dans la vie politique québécoise et canadienne.
Ceux qui n’ont pas le droit de vote
En 1980, plusieurs groupes n’ont toujours pas le droit de vote dans la société. Sais-tu lesquels? Les personnes atteintes de maladie mentale, les détenus et les personnes sans domicile fixe. Ces groupes obtiennent tous le droit de vote entre 1980 et 2000 parce que la Cour suprême du Canada a jugé que le droit de vote était un droit fondamental qui ne pouvait être retiré à personne. Depuis 2000, les personnes sans domicile fixe ont même le droit de se présenter comme candidat aux élections.