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La Nouvelle-France vers 1645

La Nouvelle-France  vers 1645

La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Changement

La Nouvelle-France  vers 1745

Les Premières Nations

Les missionnaires prêchent aux Premières Nations dans leurs langues
Contexte éducatif seulement (BY-NC) / Création Bernard Duchesne

Une population affaiblie

Les effets des guerres et des maladies ont continué de toucher les membres des Premières Nations et leur population a beaucoup diminué. Les Iroquoiens étaient 100 000 en 1500 et ne sont plus que 12 000 en 1745. Des nations comme celle des Iroquoiens du Saint-Laurent n’existent plus et d’autres ont été chassées de leur territoire ancestral. Depuis la Grande Paix de 1701, les conflits entre les Premières Nations sont terminés, mais le mal est fait. Les Autochtones sont devenus un groupe social assez petit et n’ont plus beaucoup d’influence sur la politique en Nouvelle-France.

Les « domiciliés »

De plus en plus de membres des Premières Nations vivent dans des villages, qu’on appelle aussi des réductions, construits dans la vallée du Saint-Laurent. Ceux qui y vivent renoncent à une partie de leur mode de vie traditionnel et vivent sous l’autorité des communautés religieuses qui gèrent les villages. Ils adoptent la religion catholique et, la plupart du temps, apprennent le français. C’est le début du système des réserves que l’on connaît encore aujourd’hui.

Le savais-tu?

Aujourd’hui, beaucoup de membres des Premières Nations vivent encore dans des réserves et ne sont reconnus comme citoyens égaux que depuis quelques années. Ils sont très préoccupés par la sauvegarde de leur culture traditionnelle et font plusieurs revendications pour obtenir plus d’autonomie dans la gestion de leurs communautés.

Auteur :
Alexandre Lanoix

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