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La Nouvelle-France vers 1645

La Nouvelle-France  vers 1645

La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Changement

La Nouvelle-France  vers 1645

Des routes à construire et à nommer!

Voyageurs canadiens en canot dans un rapide
Domaine public / William Henry Bartlett, 1870-1873 / Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 2895575

Par voie d’eau

En 1645, les cours d'eau sont les principales voies de transport. Le fleuve Saint-Laurent, que les Autochtones nomment le « chemin qui marche », est la voie de transport la plus importante. Les postes de traite de Tadoussac, de Québec, de Trois-Rivières et de Montréal se trouvent tous sur le bord du fleuve. De là, les rivières et les lacs permettent d’aller plus loin à l’intérieur du territoire. La plus grande contrainte : on ne peut utiliser ces routes en hiver! Il faut attendre la fonte des glaces au printemps.

Par voie de terre

Sur la terre ferme, des sentiers à l’intérieur et autour des premiers établissements se dessinent, dont certains deviendront des rues et des routes. Mais les premières villes sont encore très petites. Québec est la seule à posséder un réseau de chemins pour relier les différentes parties de la ville et les paroisses environnantes. Il n’y a toutefois qu’un seul moyen de locomotion sur terre : ses jambes! Il n’y a encore aucun cheval en Nouvelle-France en 1645. Pour tirer des charges ou une charette, les colons peuvent toutefois disposer de bœufs, mais ceux-ci servent d’abord aux travaux de labourage, pour cultiver la terre.

Le savais-tu?

Le premier cheval en Nouvelle-France arrive en 1647. C’est un cadeau offert au gouverneur Montmagny. Ce n’est qu’en 1665 que des habitants pourront à leur tour disposer d’un cheval pour le labour ou pour se déplacer.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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