De la bouillie de maïs au menu
Les trois sœurs
Les Iroquoiens se nourrissent principalement des produits de l’agriculture : le maïs, les courges et les haricots. En les cultivant ensemble dans les mêmes champs, ces trois plantes s’entraident : par exemple, les haricots se servent des tiges du maïs pour grimper et les feuilles du maïs protègent les courges du vent et du soleil. Ces trois produits sont appelés les trois sœurs.
Du maïs au quotidien
Ce sont les femmes qui préparent les repas. Le maïs est à la base des plats quotidiens, comme la bouillie de maïs parfois accompagnée de viande, de poisson ou de courge (appelée sagamité par les Européens, les Iroquoiens lui donnent d’autres noms selon leur nation). Les femmes fabriquent aussi un pain de maïs, en forme de galette, qu’elles cuisent sous la cendre chaude. Le mortier et le pilon en bois sont utilisés pour moudre le maïs.
Une nature généreuse
Pour égayer et varier leur alimentation à base de maïs, les Iroquoiens profitent de la générosité de la nature qui les entoure : l’eau d’érable, les jeunes fougères et l’ail des bois au printemps, les petits fruits comme les fraises, les bleuets, les framboises, les mûres, les groseilles et les atocas en été, ainsi que les noix à l’automne. Une partie de ces récoltes est conservée pour plus tard. Les fruits sont alors séchés.
Du poisson et de la viande pour compléter
Le poisson est souvent au menu pour accompagner la bouillie de maïs, de même que des viandes comme le dindon sauvage, la perdrix, la tourte (disparue). Les poissons et les viandes sont fumés, bouillis, cuits ou séchés.