Militaires et miliciens
La Nouvelle-France est souvent en guerre. À différentes époques, la colonie doit combattre les Iroquois (Haudenosaunnee), les Anglais, ou les Renards (nation autochtone des Grands Lacs).
Pendant les premières guerres iroquoises, en 1665, le roi envoie le Régiment de Carignan-Salières, formé de soldats réguliers et bien entraînés. Un tiers des officiers et des soldats vont choisir de rester en Nouvelle-France.
Lorsque la guerre reprend avec les Iroquois en 1684, le roi envoie des Troupes de la Marine, des soldats qui gardent les ports de mer et les bateaux. Ils seront postés dans les villes et dans les postes de traite. En temps de paix, les soldats travaillent chez des artisans en ville ou chez des paysans à la campagne. Les soldats sont recrutés en France. Plusieurs d'entre eux reçoivent leur congé pour se marier et s'établir au Canada. Les officiers, de leur côté, sont choisis parmi les familles nobles canadiennes.
Les Canadiens contribuent aussi à la défense de la colonie. Tous les hommes de 16 à 60 ans font partie de la milice. Dans chaque paroisse, il y a un capitaine de milice. Il veille à l'entraînement de ses hommes. La milice aide les soldats réguliers lors des batailles et ils transportent aussi le matériel. À la campagne, c'est aussi la milice qui s'occupe d'attraper les criminels pour les conduire à la ville.
Pour se défendre, la Nouvelle-France a aussi des alliés indispensables, ses partenaires commerciaux autochtones. Ils participent aux attaques contre les colonies anglaises et aux batailles contre les armées ennemies.
Le territoire de la Nouvelle-France est très vaste. Pour le défendre, il faut que les soldats, les miliciens et les guerriers autochtones travaillent ensemble contre les ennemis.