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La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Les esclaves

Creative Commons (BY-NC-ND) / François Malépart de Beaucourt / Musée McCord, M12067

Dans la vallée du Saint-Laurent, on peut voir des dames accompagnées d'un esclave pour les aider dans leurs tâches. Les esclaves sont assez jeunes, autour de 17 ans, et les deux tiers sont des Autochtones, les autres sont Africains. Ils ont été capturés pour ensuite être vendus à une personne qui devient leur maître. Entre 1700 et 1760 on estime à 2000 le nombre d’esclaves dans la colonie .

Être esclave, c’est être privé de liberté tout en étant forcé de travailler pour un maître. Les types de travaux imposés à l’esclave varient : travaux domestiques, travaux dans les champs ou travaux lourds. Dans tous les cas, l’esclave ne reçoit aucun argent en compensation et il peut être victime de violence de la part du maître, sans qu’il ait de recours. Finalement, le maître est libre de vendre l'esclave comme il le veut, sans avoir à demander l’avis de ce dernier.

Dans la vallée du Saint-Laurent, les esclaves sont surtout utilisés comme domestiques chez les riches familles de la colonie. On y trouve des esclaves africains, mais surtout des esclaves autochtones. Beaucoup d’entre eux sont capturés chez les Panis (Pawnee), une nation autochtone vivant à l’ouest de la rivière Missouri. Par la suite, le mot panis deviendra un terme utilisé pour désigner tous les esclaves autochtones dans la colonie, peu importe leur nation d’origine.

En Louisiane française et dans les Treize Colonies britanniques, les esclaves y sont beaucoup plus nombreux. Ce sont surtout des esclaves africains qui sont emmenés de force en Amérique, pour travailler dans les grandes plantations de sucre, d’indigotier et de tabac. Les conditions de vie sur les plantations sont très difficiles.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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