Les commerçants
Un commerçant bien de son temps
M. Oppenheimer est l’un des plus grands commerçants de la province au début du 20e siècle. Avec l’arrivée de tous ces immigrants, la Colombie-Britannique doit faire face aux demandes croissantes de marchandises. M. Oppenheimer est l’exemple parfait du commerçant qui s’est bâti un empire à partir de rien. Avec ses frères, il est venu d’Allemagne en passant par la Californie. Ils suivaient les prospecteurs d’or. Ils ont d’abord installé des commerces le long des voies d’immigration et dans les villes en expansion. Ils savaient flairer les bonnes affaires et fournissaient aux aventuriers les denrées et l’équipement dont ils avaient besoin.
Avec la fin de la ruée vers l’or, les Oppenheimer se sont installés à Vancouver car ils croyaient au potentiel de cette ville. Ils ont su deviner qu’elle deviendrait un centre commercial d’importance grâce à l’arrivée du train. Ils ont alors acheté des terrains et ont investi dans les compagnies de tramway et d’électricité de Vancouver.
Les grands commerçants tels que David Oppenheimer se font promoteurs privés et font de la publicité pour la ville. On attire les gros investisseurs par des primes en espèces et des réductions de taxes.
Les petits commerçants
Ici, comme la province est encore jeune, chacun, avec du travail et de la persévérance, peut réussir à se lancer en affaires. Les commerces en tout genre se multiplient, que ce soit des magasins, des restaurants, des théâtres ou encore des saloons. Les immigrants chinois sont eux aussi propriétaires de plusieurs commerces, comme des blanchisseries ou des cafés, car ce sont des établissements qui demandent peu d’investissement et qui ne nécessitent pas de parler la langue anglaise.