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La Nouvelle-France vers 1745

La Nouvelle-France  vers 1745

Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Changement

La Nouvelle-France  vers 1745

D'une baie à un golfe

Carte de l'Amérique du Nord en 1745
Creative Commons (BY-NC-SA) / Service national du RÉCIT de l'univers social

Quel grand territoire que celui de la Nouvelle-France ! Les explorateurs n'ont jamais cessé de parcourir de nouveaux lieux et d'en prendre possession au nom du roi de France. En 1745, le territoire de la Nouvelle-France s'étend de Terre-Neuve jusqu'au Mexique. Les climats d'un bout à l'autre du territoire sont très différents.

Dans la vallée du Saint-Laurent, l'été est court et les hivers sont rigoureux. Les sols de la vallée sont très fertiles, mais il faut bien choisir les cultures pour qu'elles puissent pousser avant l'hiver et résister au climat nordique.

Le nord de la colonie est riche en fourrures et en bois, ce qui est très important pour le commerce. Mais puisque l'hiver tout est gelé, même le fleuve, les activités sont donc au ralenties. Les bateaux ne peuvent pas venir faire du commerce à l'année; c'est un point faible du nord de la colonie.

Dans le sud de la colonie, tout au long de la rivière Mississippi jusqu'au golfe du Mexique, la vie est bien différente. Il fait chaud et humide à l'année et plus on descend vers le sud plus le sol est marécageux. Les bateaux peuvent s'y rendre à l'année, ce qui aide beaucoup le commerce. On ne cultive pas les mêmes plantes que dans la vallée du Saint-Laurent. On cultive plutôt le sucre et l'indigo (teinture bleu) dont on fait commerce. Le territoire de la colonie est donc si grand qu'à un bout on connaît la neige, tandis qu'à l'autre extrémité, c'est comparable aux pays chauds.

Auteur :
Léon Robichaud

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)