Aller au contenu principal

La Côte Ouest vers 1905

La Côte Ouest  vers 1905

Habiter en Colombie-Britannique

Rue Hastings, Vancouver, Colombie-Britannique, vers 1910
Creative Commons (BY-NC-ND) / Anonyme, vers 1910 / Musée McCord, MP-0000.25.92

La ville et son secteur industriel

Si vous circulez dans les rues de Vancouver en 1905, vous serez surpris du mariage entre la nouveauté et le délabrement. La ville semble s’être développée trop rapidement et tout est pêle-mêle. Des gens de toutes origines se côtoient, mais les quartiers sont bien distincts. D’un côté se situent les quartiers ouvriers et le quartier chinois ; de l’autre, les quartiers des petites et grandes bourgeoisies, mieux pourvus en égouts et en électricité. La ville est défigurée par tous ces poteaux qui servent à supporter les fils électriques et téléphoniques. La ville possède aussi tous les attraits d’une ville moderne avec ses parcs, ses théâtres et son tramway.

Si vous traversez sur l’île de Vancouver jusqu’à Victoria, la capitale, vous découvrirez un paysage très distinct. La ville est différente par son allure typiquement « british » : jardins à l'anglaise, maisons bâties dans le style victorien, salons de thé, etc. En vous approchant de la mer, vous y découvrirez de nombreuses industries le long de la côte. On y trouve des scieries, des conserveries et de nombreux quais d’embarquement pour les marchandises. On y fabrique aussi des bateaux pour le transport.

Campagne

Dès que vous vous éloignez de la mer, le décor change. Dans les vallées, les gens vivent de l’agriculture. Par exemple, on y cultive du tabac, des pêches et des cerises. Dans certaines régions plus au nord et en montagne, comme à Fort Grahame, la Compagnie de la Baie d’Hudson exploite des postes de traite. Les villes minières et forestières se développent. Avec l’arrivée du chemin de fer dans les années 1910, des villes poussent un peu partout comme des champignons. Les scieries, qui étaient mobiles s’implantent près des cours d’eau ou des voies de chemin de fer. Ces dernières faisaient transporter leur équipement en forêt par des chevaux.

Dans les vallées et les montagnes que les gens viennent habiter petit à petit (jusque dans les années 1960), on se sent bien loin du tourbillon de Vancouver avec ses fils électriques et son tramway.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

Licence d'utilisation :
Attribution + Noncommercial + ShareAlike (BY-NC-SA)