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Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Du temps pour fêter et se divertir

Une danse
Domaine public / George Heriot / Bibliothèque et Archives Canada / C-000252

Vivant en campagne pour la plupart, nos ancêtres avaient un sens aigu de l'entraide, de la fête et des nombreuses traditions et coutumes dont la plupart ont disparu aujourd’hui.

Le charivari est une coutume qui fait le bonheur des uns aux dépends des autres. Lors d'un mariage où les âges des conjoints sont trop différents, ou qu'un veuf ou une veuve se remarie un peu trop rapidement, les voisins du nouveau couple ne tardent pas à manifester leur désapprobation. Le soir des noces, on se réunit devant la maison des nouveaux mariés dans le but de faire le plus de bruit possible. Au son des casseroles, grelots et cloches, on fait la fête, on chante et on danse jusqu'aux petites heures de la nuit. Pas très romantique!

 

Entre les rois et le carême, on fête Mardi gras. Le soir du Mardi gras est un soir de carnaval. Les carnavaleux s'en donnent à cœur joie. Vêtus de vieilles hardes rapiécées, on va de maison en maison en traîneau pour y boire, manger et danser. Par la même occasion, les carnavaleux récoltent des victuailles pour les familles pauvres.

Il y a aussi la tradition de la mi-carême. Le but de la célébration était de briser les 40 jours de privation et de jeûne qui précèdent Pâques. Lors de cette fête, les hommes se déguisent et vont de maison en maison pour jouer des tours aux voisins.

Une bonne soirée ne se termine jamais sans un conte ou une légende auprès du feu. Un bon conteur a un répertoire bien à lui qui est transmis de génération en génération. Il sait créer une atmosphère de peur ou de rire. Les contes mettent souvent en scène des êtres extraordinaires, tels que diables, lutins, fantômes et loups-garous. Ces histoires ont même réussi à parvenir jusqu’à nous.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

Licence d'utilisation :
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