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Le Bas-Canada vers 1820

Le Bas-Canada  vers 1820

Il y a aussi des industries

Les commerces de la place Jacques-Cartier et de la rue Saint-Paul à Montréal vers 1860
Domaine public / Francis George Coleridge / Bibliothèque et Archives Canada / MIKAN 2904809

Au Bas-Canada, il y a beaucoup d’industries. Avec tous les nouveaux arrivants et les naissances, la population augmente et les gens réclament toutes sortes de produits.

Ce n’est plus comme au temps de la Nouvelle-France où les gens fabriquaient presque tout eux-mêmes. Maintenant, les gens achètent des vêtements, des meubles, des batteries de cuisines, des poêles, etc. Les industries, beaucoup plus nombreuses qu’au temps de la Nouvelle-France, se développent selon les ressources qui sont disponibles dans chaque région.

Aux Forges du Saint-Maurice à Trois-Rivières et à Batiscan, la spécialité, ce sont les métaux. On y fabrique des poêles pour se chauffer, des socles pour les charrues et des cuillers. Près de 300 ouvriers y travaillent, majoritairement des Canadiens français.

 

À Montréal, il y a plusieurs types d’industries. La spécialité est le cuir. Il y a beaucoup de tanneries et de cordonneries où on transforme les peaux pour en faire des souliers ou des harnais.

Près de la rivière Outaouais, à la frontière du Haut-Canada, on retrouve beaucoup de scieries. C’est normal avec tout le bois qui est coupé dans les forêts du Haut-Canada, ils n’ont pas de difficulté à s’approvisionner. Dans la région de Portneuf, on retrouve des moulins à farine et de la poterie que l’on fabrique.

Il y a divers types d’industries, mais elles ont une chose en commun, le travail est artisanal, tout est fabriqué avec les mains. Un jour, les machines aideront à travailler plus vite.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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