La vie au poste de traite
Au début de la colonisation, les premiers établissements le long du fleuve Saint-Laurent sont d’abord des postes de traite. C’est le cas de Trois-Rivières, fondé en 1634, mais déjà connu comme lieu de traite. Un commandant est en charge du poste. Une habitation fortifiée est construite afin de servir de logement pour les habitants et d’entrepôt pour les marchandises.
Un lieu d’échanges
Le poste devient un lieu de ralliement pour les nations autochtones (Hurons-Wendats, Algonquins [Anishinabegs] et Innus). Ils viennent y troquer leurs fourrures contre des produits européens : des haches de métal, des fusils, des couvertures, des couteaux, et des marmites de cuivre.
Des relais sur le territoire
C’est surtout à partir des années 1670 que de nombreux postes de traite seront établis plus loin à l’intérieur du territoire, autour des Grands Lacs. L’emplacement d’un poste de traite est choisi selon deux critères : tout d’abord, près des voies navigables, puis près d’un endroit où vivent les nations autochtones qui participent à la traite des fourrures.