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Les Micmacs vers 1980

Les Micmacs  vers 1980

Vivre loin des centres urbains

Coucher de soleil sur la pointe Tracadigash, qui signifie « lieu où il y a des hérons » en micmac
Creative Commons (BY-NC-SA) / Dave Bérubé / Le Québec en images

Les Micmacs (Mi’gmaqs) de Gaspésie vivent loin des grands centres urbains du Québec. Par exemple, à partir de Maria, il faut parcourir plus de 230 kilomètres pour se rendre à Gaspé, la principale ville de la région. Il y a différents moyens de parvenir dans l’un des trois villages où habitent les Micmacs : en automobile ou en autobus, en train ou en avion.

La route 132, qui fait le tour de la Gaspésie en suivant ses côtes, passe par Gaspé, Maria et Restigouche. La distance qui sépare les villages de Restigouche et de Gaspé est de 320 km. Comme les Québécois, les Micmacs ont été de plus en plus nombreux à se procurer une automobile ou un camion, à partir des années 1960. Grâce à ces moyens de transport, les membres des trois communautés se rencontrent de plus en plus fréquemment et resserrent leurs liens.

Le village de Restigouche et la ville de Campbellton sont reliés par un pont, très fréquenté, qui traverse la rivière Restigouche. Les Micmacs de Restigouche vivent à l’heure du Nouveau-Brunswick : lorsqu’il est 10 heures à Restigouche, il n’est que 9 heures au Québec.

L’avion se pose à Gaspé ou à Bonaventure, le train s’arrête à Carleton et à Campbellton (Nouveau-Brunswick). Le transport de marchandises jusqu’en Gaspésie se fait de plus en plus par camion dans des conteneurs. L’hiver, il est souvent plus difficile de se déplacer, la motoneige représente alors un moyen de transport très utile.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

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