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Les Micmacs vers 1980

Les Micmacs  vers 1980

Une économie qui s’est modifiée au fil des temps

Artisanat : bourse
Creative Commons (BY-NC-ND) / Vers 1900-1915 / Musée McCord, M12

À l’origine, les Micmacs (Mi’gmaqs) vivaient de chasse et de pêche. À la fin du 18e siècle, la colonisation empiétait de plus en plus sur leurs territoires. Ils sont peu à peu devenus sédentaires et se sont tournés vers d’autres activités, comme le travail en forêt et l’artisanat, pour assurer leur subsistance.

Les Micmacs pêchent et chassent encore pour eux-mêmes. Mais leurs principaux secteurs d’activités économiques sont l’industrie forestière, la construction, l’artisanat et l’industrie de la pêche. Le tourisme représente un domaine prometteur, car chaque année plusieurs personnes visitent la Gaspésie.

Des Micmacs travaillent pour les conseils de bande ou dans de petits commerces, d’autres sont travailleurs forestiers ou guides pour les chasseurs et les pêcheurs sportifs. La coopérative d’artisanat de Maria vend la production des artisans micmacs (mocassins, vêtements de cuir, paniers) au Canada, aux États-Unis et même en Europe.

Le développement économique

Malgré leurs efforts, les Micmacs vivent encore des difficultés économiques. Puisqu’il y a peu d’emplois dans leurs villages, plusieurs doivent travailler à l’extérieur et, souvent, occuper des emplois saisonniers mal payés.

Afin d’assurer le développement économique de leur région, les Micmacs revendiquent le droit de participer à la gestion de la pêche et de la forêt sur leur ancien territoire. Ils tentent d’établir des partenariats avec les communautés non-autochtones voisines concernant la gestion des ressources naturelles.

Auteur :
Service national du Récit de l'univers social

Licence d'utilisation :
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