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Le Québec vers 1980

Le Québec  vers 1980

La santé

La carte d'assurance-maladie, ou « carte soleil »
Creative Commons (BY-NC-SA) / Service national du RÉCIT de l'univers social

Des soins accessibles à tous

Mon nom est Manuella et j’ai immigré au Québec il y a quelques mois. Comme je viens d’arriver, j’apprends encore beaucoup de choses sur le Québec. À mon arrivée, les agents de l’immigration m’ont expliqué qu’ici, depuis 1970, il y avait un système d’assurance-maladie. Ce système permet à tous les Québécois de recevoir des soins de santé gratuitement. Nous n’avons qu’à présenter notre « carte soleil » pour nous faire soigner. Je pense que l’assurance-maladie est un bon service parce qu’il permet à tous les Québécois, riches ou pauvres, de se faire soigner.

Les Centres locaux de services communautaires (CLSC)

On m’a aussi expliqué que, depuis 1972, je pouvais aller dans un CLSC pour recevoir des soins de santé mais également plusieurs autres services. Par exemple, on peut y suivre des cours prénataux, se faire vacciner ou recevoir l’aide d’un psychologue. Il y a un CLSC dans chaque quartier et chacun d’entre eux offre des services adaptés à la population du quartier. Si jamais j’ai un problème de santé qui n’est pas urgent, j’irai à mon CLSC au lieu d’aller à l’hôpital, c’est plus proche et plus rapide.

La gratuité du système

Je parlais de tout ça avec mon voisin Claude l’autre jour et il me disait que les choses n’avaient pas toujours été comme ça. Il m’a expliqué qu’avant les années 1960, c’était l’Église qui s’occupait des hôpitaux et qu’il fallait payer pour être soigné. Ceux qui n’avaient pas assez d’argent devaient demander la charité à l’Église pour recevoir des soins.

Auteur :
Alexandre Lanoix

Licence d'utilisation :
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