La Côte Ouest vers 1905

Cheese, coffee, bread!!! Oh! je vais devoir m'habituer. Ma sœur m'avait bien dit qu'au début ce ne serait pas évident pour moi ici puisque je ne parle pas anglais. La province de la Colombie-Britannique étant une ancienne colonie anglaise, la langue d'usage est l'anglais. C'est aussi la langue du commerce. Pour faire des affaires ici, il faut savoir parler en anglais.

Mais si on sait s'organiser, on peut passer outre le barrage de la langue. Les Chinois ont réussi à se débrouiller. Ils fondent des commerces où ils vendent des denrées pour leur communauté ou encore des commerces qui ne demandent pas de savoir parler la langue couramment. Lorsqu'ils veulent se faire engager sur des chantiers, ils trouvent un des employés qui parle l'anglais et qui sert ainsi d'intermédiaire. Les ouvriers chinois parlant anglais deviennent souvent contremaître.

À Montréal, j'arrivais toujours à me débrouiller en sachant seulement 2 ou 3 mots d'anglais. C'était facile, la majorité de la population parle français. Ici, je n'aurai pas le choix, il va falloir apprendre l'anglais car on m'a dit que seulement 2,5 % de la population parle français.

Allons-y : « Hi, how are you ? »